Ce dont l’assurance au kilomètre est le nom

Grosso modo, avec l’assurance au kilomètre, l’assuré ne paye qu’en fonction des kilomètres effectivement parcourus. Sa voiture doit alors être équipée d’un boîtier GPS qui permet à l’assureur de mesurer le kilométrage. Mais certaines compagnies d’assurance vont plus loin, notamment en collectant des données plus précises via le boîtier GPS : types de route, vitesse… Dans tous les cas, ces données impacteront d’une manière ou d’une autre le montant de la prime de l’assurance au kilomètre.

Une assurance au kilomètre : comment ça marche ?

Elle est présentée comme étant une option permettant de réduire la facture d’assurance. Cet argument tient la route en particulier pour les assurés qui roulent peu, entre autres.

La majorité des assureurs proposent un forfait kilométrique annuel (4 000 à 20 000 km). En respectant ce forfait, l’assuré a droit à un tarif avantageux. Dans le cas contraire, il est fortement pénalisé par sa compagnie d’assurance :

– révision du montant de la cotisation ;

– franchise complémentaire ;

– prise en charge limitée des sinistres, voire un désengagement pur et simplement de l’assureur.

L’assurance auto au km se présente par ailleurs comme une bouée de sauvetage pour les jeunes conducteurs, minés par les surprimes. On leur propose plutôt un forfait kilométrique mensuel, assorti de contraintes et de sanctions : interdiction de rouler la nuit, interdiction de rouler le week-end sous peine de majoration du tarif…

Peut-on vraiment économiser avec une assurance auto au kilomètre ?

Oui, l’assuré peut faire une économie importante en souscrivant une assurance au kilomètre. Mais il y a des « prix » à payer pour profiter pleinement de cet avantage.

– L’assuré n’est pas libre dans l’usage de sa voiture :

  • Le forfait kilométrique annuel peut être contraignant en raison du risque de réajustement de la cotisation et de franchise supplémentaire ;
  • En souscrivant ce type d’assurance, l’euphorie du jeune d’avoir obtenu un permis de conduire (ou éventuellement sa propre voiture) peut s’estomper au vu des restrictions : pas de virée nocturne, pas de sortie entre copains les weekends…
  • La considération de données pointues (vitesse, types de routes…) pour le calcul du montant de la prime est une contrainte de plus, ou de trop.

– L’assurance au kilomètre n’est pas une option miraculeuse pour les sinistres qui ne sont pas forcément liés à la conduite : voiture volée ou endommagée en plein stationnement, explosion de la voiture dans un parking, etc.

Journaliste indépendant, rédacteur web et ex-pilote automobile. Fondateur et Rédacteur en chef de Mag Sport Auto, Le Mag Auto Prestige et Le Mag Jeux High Tech.

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