C’est la grosse annonce de la semaine, Luca de Meo va quitter ses fonctions de PDG de Renault. Un départ lié à la proposition lucrative de la marque de luxe Kering. Changement total de domaine, donc, pour l’Italien, qui laisse derrière lui de bons résultats, concernant le losange, sur le secteur de l’automobile. Par contre, en matière de compétition, la marque Alpine est loin d’avoir atteint ses objectifs, tant en F1 qu’en WEC. Bien que la situation paraisse plus favorable, concernant le championnat du monde d’Endurance.
Alpine F1 fragilisée par le départ de De Meo ?
Le week-end dernier, à Montréal, ville théâtre d’un autre Grand-Prix décevant pour Alpine, Pierre Gasly avait du mal à cacher son inquiétude. Le Team en question manquant cruellement de stabilité, depuis sa naissance son ce nom, tant sur le plan des patrons que des pilotes de l’équipe.
« Il faut que je rencontre le management et que je comprenne un peu ce que cela signifie pour l’équipe », déclarait le pilote Français, au Canada. « Mais au final, nous avons tous notre travail, nous avons notre rôle, et nous devons tous nous concentrer sur ce que nous devons faire, bien le faire. Mais je vais rencontrer tout le monde. »[…]
Le plus alarmant, derrière ce départ le mois prochain (15 juillet) de l’actuel PDG du Groupe, étant que Renault n’avait pas anticipé un tel événement. Prise de court, la firme au losange va donc devoir recruter, dans la hâte, un remplaçant.
« Après 5 années à la tête de Renault Group, Luca de Meo a fait part de sa décision de quitter ses fonctions afin de relever de nouveaux défis en dehors du secteur automobile« , pouvions nous lire dans le court communiqué de l’intéressée, voilà quelques jours.
Qui pour le remplacer ? Dans des délais aussi courts, pas évident de faire un choix, sachant qu’il faudra composer avec les personnalités « disponibles ». Car on imagine mal Renault sortir son chéquier pour débourser une somme astronomique, maintenant. Aussi, nous pouvons légitimement nous demander si l’activité de F1 ne sera pas appelée à disparaître totalement. Puisqu’après le retrait du moteur de la catégorie reine, à compter de l’an prochaine, voulu par de Meo, la fibre française d’Alpine n’est plus réellement maintenue.
Alors, la revente de la structure en question pourrait revenir sur la table sachant qu’il s’agirait d’une opération lucrative, pour le losange. En effet, Alpine F1 vaut nettement plus aujourd’hui qu’il y a encore quelques années. Et nous savons que d’autres constructeurs, Porsche notamment, frappent à la porte de la catégorie reine. Même si le fait qu’Alpine ait signé un accord de fourniture de moteurs avec Mercedes, à partir de 2026, soit susceptible de perturber quelque peu l’équation. Les spéculations sont donc lancées…
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Article publié le 18/06/2025 à 5h35
